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À la recherche de la lumière

À la recherche de la lumière
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11 novembre 2012

un peu vide

cela a été un vide

beaucoup trop tranquille même un peu morne

un peu mort

qui a éteint la lumière ?

dans ce silence sobre jaillit je jour pénible

et lourd

où la lumière d'un espoir se perd et se tend

tente un envol tente une prise consciente une prose consciente des mots

cela aurait dû être tout autre chose

autre chose qu'une sorte de mort

un éclair foudroyant l'air

le ciel

une étoile se levant le matin et fière

si fière brûlant tout son feu

le jour durant

il en fait tout un contraire

un flash morose décevant sans teint

écrasant de sa médiocrité

un temps gris

un jour où le ciel lui-même pleura

un de ces jours où rien plus rien ne va plus

cela n'aurait jamais dû être un vide

mais quelque chose proche d'une plénitude

un achèvement ainsi qu'un commencement

un départ

une réussite pour eux pour nous

pour chacun des participants et des absents

cela a été au final

un de ces jours pas si tranquille

un tourment d'émotions d'effervescences

nous étions submergés

par ces vagues insoupçonnées inconnues

que nous ne voulions pas voir

au final

cela fût vraiment un de ces grands moments

tout vide

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31 octobre 2012

un simple regard

c'est un feu

qui peut l'imaginer brûlant tant qu'il ne l'a pas vu

un feu énorme si grand que personne ne peut l'embrasser

d'un simple regard

une étincelle qui une fois allumée

ne cessera jamais oh ça jamais de m'éclairer

elle a pris le contrôle de mon coeur

en est devenu un des commandants en chef

elle est un feu qui consume tout ce qui vient l'entraver

qui vient m'empêcher de rêver de faire mon avenir

liberté ô liberté personne ne peut te dompter

même si je le souhaitais toujours je te serais 

ton dévoué ton humble serviteur

ton guerrier sur qui tu pourras te reposer

mon coeur ainsi battant nourrit tes espoirs

alimente ton brasier chaud doux puissant mais réconfortant

d'un simple regard

qui ouvre les perspectives infinies des montagnes

des rivières des lacs des embruns des océans

des espaces nimbés de brouillards papiers cadeaux

se dépliant sous les yeux du rêveur 

laissant place au spectacle sans acteur de la vie

une comédie de liberté un drame sans tragédie

une symphonie silencieuse 

que les soumis ne peuvent entendre

que les prisonniers de leur esprit ne peuvent appréhendre

d'un simple regard

Liberté tu n'es pas femme facile

à qui l'on peut tout prendre

tu n'es pas femme sans instruction

à qui l'on peut tout raconter

tu es de celle que l'on doit respecter

ne rien préjuger

tu donnes plus que personne ne pourra jamais prendre

tu prives tes fidèles d'apparences de costumes de menteur

pour notre bien

même si le plus grand nombre ne s'en aperçoit pas

d'un simple regard

tu as bien plus à offrir que les paillettes

les rires fugaces les couleurs qui ternissent 

sous la seule lumière de mes yeux

tu donnes un ciel aux milles nuages

oeuvres du plus grand des artistes

avec toi se révèlent sous nos pieds

le vide et le solide d'un monde qui sans cesse change

bouge

il est vivant et toi Liberté tu existes pour les vivants

tu es cette mélodie qui remue les entrailles

qui saisit le sang qui le fait bouillir dans tout notre corps

qui s'en amuse

cette chanson aux accens surannés vacillant entre la rage

et la douceur la colère et une volonté de vivre

une poésie vibrante secouant les os 

un chant de vie insaisissable au commun des mortels

ils ne veulent te voir sublime créature ils ne le peuvent

d'un simple regard

je dois m'abandonner à toi à ta confiance pour voir le monde

tel qu'il est sans frontière 

avec toi je n'aurai jamais de limite

rien ne sera trop compliqué

je suis le maître de ma vie

le capitaine de mes mots

le seul décideur de l'endroit où tu dois me mener

jamais je n'endosserai la veste des menteurs

ni ne porterais le masque des comédiens

Liberté n'est pas un rôle elle est un mode de vie

trop dur pour certain trop brûlant pour d'autre

pour pouvoir être acceptée

d'un simple regard

il y a tant à dire sur toi

qu'il me faudra bien plus beaucoup plus

pour te raconter dire ton image dans mon coeur

le reflet de ce que tu es

qu'un simple regard 

30 octobre 2012

il n'y a tout à dire

Douleur indicible,

pourtant juste écho d'une autre

petite part d'une souffrance plus grande encore

paralysie, contrition, point, noeud

bile noire chose sombre qui n'a pas de nom

qui n'en mérite pas que personne ne souhaiterait rencontrer

monstre monstrueuse créature sans forme

qui réside cachée dans l'ombre

prête à bondir fondant dans le coeur

se répendant mangeant tout ce qui nous reste de beau

plongeant la joie le bonheur en somme la vie

dans un état proche du pire

un long long long cri

un écho 

tout se dérobent tout s'enfuient

il ne reste plus rien 

sinon les larmes séchées

les sillons creusés par cette vie

alors on parcourt le monde si froid si faussement lumineux

il fait alors si froid

que le pire surgissant n'apporte rien

sinon des songlots

le malheur n'en est pas avare

combien de temps 

encore combien de moments

persistants

déroutants

pesant sur le poids de la vie

restent à supporter

il ne s'agit pas de comprendre

plus d'appréhendre 

de tenter de faire avec 

aussi dément que cela puisse paraître

pourquoi en vient-on à pouvoir exprimer de tels mots

aussi sombres d'une noirceur abyssale 

c'est un coup dans la chair remuant tout

absolument tout

il s'agit d'une privation

d'un échange de joie contre une peine

alors

le silence doit laisser sa place au dialogue

à l'échange

au partage de la peine avec des amis

sinon, à quoi servons-nous ?

29 octobre 2012

encore encore

quelle couleur donnons-nous à l'espoir lors de nos voyages

lors de nos envolées denuées de tout sens dans les nuages

cette couleur serait-elle celle des autres celle qui n'est pas nous

comment la reconnaître quand elle se trouve loin de tout

et que faire si nous la voyons sans nous en rendre compte

pourrions-nous vivre si nous passions à côté de ce qui fait les contes

à côté de l'essence même de ce qui constitue ce tout début

le commencement de quelque chose que nous n'aurions vu

 

et je reste dans le camp de ceux qui verront de l'espoir

toujours quoiqu'il advienne je ne veux cesser de pouvoir croire

et je reste dans ce camp où il y a ceux pour qui rien n'est trop tard

dans ce camp où les choses viennent surviennt jamais trop tôt

il faut savoir profiter du temps quand il vire au beau

 

et je regarde le temps il s'étiolle se perdant d'entre les vents

se faufillant absorbé dans les aspérités d'un songe grandissant

 

quelle couleur pourrais-je attribuer à l'espoir qui apparaît

dans ces temps voilés par l'obscurité qui viendrait nous séduirait

où trouver le ton la bonne lumière le décor et la volonté toute parfaite

de faire et défaire d'essayer de tenter que la rêverie soit prête

pour construire une autre chose qui soit tout à la fois moi et toi

l'idéal des songes éveillés dans lesquels nous donnons de la voix

dans lesquels la vie reprend ses droits sur l'esprit malade

annihilant l'imagination le désir le plaisir rendant le tout fade

sans consistance mais le sursaut d'orgueil des gens vivants

prend tôt ou tard le dessus et prend sa place éternellement

 

à nous de décider de la couleur des rêves et de notre espoir

à nous de nous donner toutes les armes la force de pouvoir 

la vie et la vérité nous appartiennent autant que notre avenir

personne ne doit jamais nous priver de nos rêves de notre plaisir

 

29 octobre 2012

Un peu plus de...

l'espoir est un bateau sans capitaine un avion sans pilote

un appareil qui s'écrase en silence une barque qui prend la flotte

aucune maison aucune baraque ne peut jamais les accueillir 

il faut se faire une raison la folie nous prend je sens faiblir

les rêves les délires le temps court nous ne sommes plus en fête

pour commander aux éléments faire de la vie quelques pirouettes

que faire alors des songes qui m'habitent me hantent inlassables

comment trouver la force de se battre dans cette guerre interminable

 

l'espoir semble être une de ces causes perdues à défendre

il semble être de ces caresses perdues à apprendre

je veux respirer de la musique des pulsations pressantes

elles m'enserrent tirent et m'attirent dans une descente

à laquelle je m'abandonne sans effort où je me berce

des chants des mots des couleurs qui assez fort vont et percent

les nuages de ma tête les ombres amassées dans mes rêveries

les plus secrètes dans mes envies remuantes telles les fleurs des prairies

ballotées aux désirs du vent dansant ça et là sans ordre apparant 

sans chaos pour autant sans cauchemar noirs et déroutants

 

l'espoir va croissant pour qui sait le cultiver de patience

c'est une chose normale qui ne doit pas donner une méfiance

aucune crainte les choses sont simples mais fort souvent inatendues

mais l'espoir reste demeure tant que l'on chante il n'est pas perdu

la vraie surprise serait de le voir mourir nous échapper filer

glisser entre les doigts des rêves partir de tous nos coeurs si serrés

il n'y a aucun risque car aussi vivant que nous le sommes

il restera greffé en nous ayant refusé de laisser sa place d'homme

car nous l'avons bien rendu vivant il existe bien en chair

défiant tous les contestataires relevant la tête prêt pour cette guerre

je le ferai grandir quoi qu'il arrive même si je dois le faire seul

mais cela n'arrivera pas car jamais je ne pourrais être ...

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29 octobre 2012

Pablo Neruda

Parce que je commence toujours par une dédicace, ou plutôt un hommage, je veux dire, des mots qui ont résonné avant que je ne sois, des instants, des émotions qui me traversent, un point d'ancrage dans le passé pour que je puisse savoir où je me rend. 

J'espère que ces lignes, ces mots que vous lirez trouveront une place dans votre imaginaire, dans le monde privé et secret de vos rêves. 


 

Poème VII

 

Penché dans les soirs je jette mes tristes filets à tes yeux océaniques.

Là s'étire et flambe dans le plus haut brasier ma solitude qui tourne les bras comme un naufragé. 

Je fais de rouges signaux sur tes yeux absents qui palpitent comme la mer au pied d'un phare. 

Tu ne retiens que ténèbres, femme distante et mienne, de ton regard émerge parfois la côte de l'effroi.

Penché dans les soirs je tends mes tristes filets à cette mer qui bat tes yeux océaniques

Les oiseaux nocturnes picorent les premières étoiles qui scintillent comme mon âme quand je t'aime. 

La nuit galope sur sa sombre jument répandant des épis bleus sur la campagne. 

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